Pour vous aider à mieux cerner votre besoin et vous permettre de faire le bon choix d’un instrument : télescope ou lunette astronomique, voici quelques notions essentielles.
Quel est votre but, que souhaitez vous faire ?
Passez un peu de temps à analyser vos motivations avec nous en lisant ce qui suit :
1.1 L’ouverture du tube : un facteur très déterminant.
Le télescope a une forme tubulaire, il ressemble à un tube cylindrique plus ou moins long et large.
Il est ouvert d’un côté, celui que l’on pointe vers le ciel. En regardant par cette ouverture, on peut voir l’intérieur avec le miroir logé au fond. La spécification la plus importante d’un télescope, ce n’est pas son grossissement, mais c’est sa capacité à collecter un maximum de lumière.
Cette caractéristique essentielle est déterminée par le diamètre de son ouverture, ( le diamètre du tube ) et la surface de son miroir ou de sa lentille, si c’est une lentille qui forme l’objectif.
Plus il collecte de la lumière, plus on peut voir de choses.
C’est à dire que sa capacité à recevoir la lumière émise ou renvoyée par les astres, étoiles ou autres corps célestes sera grande.
Dans le cas d’une lunette astronomique, c’est le diamètre de la lentille formant l’objectif qui définit l’ouverture de l’instrument optique.
1.2 Lunette ou télescope ?
Les différents types de télescopes et de lunettes astronomiques présentés sur le site adoptent un principe technique commun, ils recueillent la lumière venue du ciel, émise par les astres.
Ils la focalisent ensuite vers un foyer pour la restituer à l’œil sous forme d’une image agrandie par un oculaire.
Si l’on devait choisir entre une lunette astronomique ( réfracteur ) et un télescope ( réflecteur ), il faut se souvenir que le critère le plus important pour l’observation reste le diamètre d’ouverture de l’instrument. Cette ouverture est directement liée à la surface du miroir primaire pour un télescope et au diamètre de la lentille formant l’objectif pour une lunette.
Les réfracteurs : terme désignant les lunettes
Il s’agit d’un assemblage de lentilles de verre constituant un système optique homogène qui va réfracter ( ou cintrer ) la lumière émise par un corps distant pour la concentrer sur un foyer où l’image sera agrandie par un oculaire.
Peu sensibles aux instabilités atmosphériques, les réfracteurs sont légers et portatifs.
Ils conviennent bien aux novices car ils nécessitent peu d’entretien.
En plus, ils ont l’avantage d’être polyvalent en autorisant aussi les observations terrestres avec le même instrument
Les réflecteurs : terme désignant les télescopes
Il s’agit d’un principe technique qui utilise un miroir primaire pour réfléchir la lumière émise par un corps distant et la concentrer sur un foyer où elle sera grossi par un oculaire.
Ce système est largement répandu pour construire un télescope de Newton.
Ces télescopes permettent de disposer d’un grand diamètre d’ouverture à un prix abordable par une large partie du public.
Pratiques avec leur oculaire situé sur la partie supérieure du tube, ils sont parfaits pour observer les objets du ciel nocturne tels que la lune, les planètes et autres nébuleuses lointaines dans le ciel profond.
Un télescope réflecteur sera plus encombrant qu’une lunette réfracteur.
Les réfracteurs de type lunette astronomique donnent des images de belle qualité mais ils deviennent vite chers pour les grands diamètres, en comparaison d’un réflecteur type télescope de Newton.
Pour comparer les deux de façon objective, il faudrait comparer deux instruments optiques rigoureusement de même diamètre.
Cela dit, sur une base de 114 mm , par exemple, le télescope sera dans une budget de 300 euros alors qu’il sera nettement plus élevé et supérieur à 1500 euros pour une lunette de ce même diamètre.
Ce point est lié à la technologie, à la technique de fabrication et à la mise en œuvre des lentilles et de leur montage dans la lunette qui nécessite des usinages précis.
Plus l’ouverture de l’instrument est grande, plus les détails vont apparaître grâce à la lumière récoltée.
Attention cependant au poids et aux dimensions de l’instrument optique qui peuvent devenir importants.
Pour voir les cratères de la lune ou les anneaux de Saturne une lunette de 60 à 70 mm d’ouverture ou un télescope de 76 mm conviennent déjà bien.
Ils présentent souvent l’intérêt d’être vite mis en œuvre et d’être facilement transportables.
Un télescope réflecteur de 114 mm montrera plus de détails sur la lune et améliorera la distinction des planètes plus lointaines. Vous pourrez aussi découvrir des nébuleuses colorées, des poches de gaz bleutées ou des amas d’étoiles brillantes et scintillantes comme une guirlande dans le ciel profond.
Sous un ciel sombre et calme, un télescope de 200 mm donnera de magnifiques images des faibles amas d’étoiles, nébuleuses ou galaxies lointaines.
1.3 Quel diamètre choisir ?
1.4 Les oculaires
Les oculaires sont définis par un nombre exprimé en mm et par une lettre.
Le nombre exprime la focale et la lettre la construction optique de l’oculaire.
Pour simplifier le discours, plus le chiffre est élevé et moins le grossissement sera grand, en effet, pour obtenir le grossissement, il faut diviser la longueur focale du télescope par celle de l’oculaire.
Les oculaires donnant un faible grossissement donneront en revanche davantage de champ visuel et une image plus lumineuse.
Il faudra donc utiliser les faibles grossissements pour se positionner, se repérer et utiliser un fort grossissement pour aller à la rencontre d’un détail, pour affiner son exploration.
Pour l’astronome amateur, il faut se souvenir d’une chose, les planètes et autres étoiles ou galaxies sont des objets immenses.
Vouloir grossir absolument ne vous donnera que peu de satisfaction car ces objets immenses sont tellement lointains que les grossissements accessibles en astronomie amateur ne changeront pas significativement la donne.
Il faut comprendre que votre but sera de récolter beaucoup de lumière avec un champ visuel large, ce qui oriente naturellement vers les oculaires à faibles grossissements . Généralement, les instruments que nous proposons sur le site ont un équipement qui vous permettra de comprendre ces notions en les testant, dans la réalité, quoi de mieux.
Cela vous permettra par la suite, de compléter votre équipement, selon vos besoins et votre pratique.
1.5 Support des instruments : la monture
Nous pouvons distinguer deux grands types de montures pour supporter les instruments d’astronomie.
La monture est elle-même installée au sommet d’un trépied en aluminium, ce qui assure stabilité à l’ensemble qui peut être monté à la hauteur d’un adulte pour le confort.
Montures : Azimutale - Equatoriale
Les télescopes sont livrés avec un trépied et une monture robuste, qui placent l’oculaire à la hauteur de l’œil en fonction du réglage de la hauteur du trépied.
La monture la plus simple à utiliser est l’azimutale : sur le site les instruments avec ce type de monture reçoivent une monture azimutale dite en U. Elle autorise un mouvement droite-gauche et haut-bas.
Elle va très bien pour les observations terrestres et les observations du ciel rapide, ainsi que pour le ² saute-étoiles ² , c’est à dire passer d’un astre à l’autre immédiatement.
Spécialement conçue pour l’astronomie, la monture équatoriale est très efficace et appréciée par ceux qui veulent davantage de précision et ceux qui veulent prolonger les observations.
Elle permet de suivre le mouvement des astres au moyen d’un flexible de contrôle ou mieux, grâce à une motorisation que l’on ajoute et achète séparément.
C’est une monture à la mécanique relativement simple mais précise et robuste.
La plupart des montures équatoriales permettent de localiser les objets du ciel par leurs coordonnées célestes, ascension droite (AD) et déclinaison (DEC) .
Attention aux montures entièrement motorisée et électronique, certes elles offrent une prise en main qui semble simple, mais en réalité, il vous faudra aussi faire une initialisation et gare aux pannes qui pourraient rendre votre télescope complètement inopérant dans sa totalité.
Attention également à choisir un ensemble qui vous semble bien adapté aux dimensions du tube du télescope. En effet, un support trop léger n’apportera pas à votre engin la stabilité nécessaire aux bonnes conditions d’observation. Sur Astrovision, nous avons sélectionné des instruments bien dimensionnés.
Le trépied :
Les trépieds de nos instruments sont fabriqués avec 3 jambes articulées et réglables qui permettent de poser votre appareil même quand le terrain n’est pas plat.
Le trépied supporte le télescope, c’est son assise, il est donc important qu’il soit bien stable pour éviter qu’en donnant des petits coups dans les jambes ou bien qu’en marchant à côté du télescope, des vibrations soient transmises et viennent perturber votre observation.
Lorsque vous travaillez à fort grossissement, cette notion sera importante.
1.6 Pour conclureChoisir un télescope est un compromis entre d’un côté la taille de l’instrument et de l’autre son côté pratique. Avec les plus grands instruments, vous aurez davantage de détails grâce à leur plus grande capacité à collecter la lumière mais les plus petits sont simples à manipuler et à ranger.
Quoiqu’il en soit, les instruments de nos sélections sont tous testés et éprouvés, ils ne vous décevront pas.
D’autre part, un télescope ou une lunette reste aussi un instrument évolutif sur lequel vous pourrez ajouter des oculaires de dimensions différentes pour d’autres résultats d’observations.
Vous voulez faire un cadeau à un jeune enfant et vous n’êtes pas certains que l’astronomie lui plaira, offrez-lui une lunette pour lui permettre de s’initier en douceur.
Vous voulez vous initier vraiment ou votre enfant semble bien accroché, lancez-vous sur un 114 mm .
Vous êtes sur de votre intérêt, l’encombrement n’est pas un souci, vous voulez vraiment faire plaisir à quelqu’un : offrez un instrument magnifique, un télescope 203 mm .
1.6 Pour conclure
Choisir un télescope est un compromis entre d’un côté la taille de l’instrument et de l’autre son côté pratique. Avec les plus grands instruments, vous aurez davantage de détails grâce à leur plus grande capacité à collecter la lumière mais les plus petits sont simples à manipuler et à ranger.
Quoiqu’il en soit, les instruments de nos sélections sont tous testés et éprouvés, ils ne vous décevront pas.
D’autre part, un télescope ou une lunette reste aussi un instrument évolutif sur lequel vous pourrez ajouter des oculaires de dimensions différentes pour d’autres résultats d’observations.
Vous voulez faire un cadeau à un jeune enfant et vous n’êtes pas certains que l’astronomie lui plaira, offrez-lui une lunette pour lui permettre de s’initier en douceur.
Vous voulez vous initier vraiment ou votre enfant semble bien accroché, lancez-vous sur un 114 mm .
Vous êtes sur de votre intérêt, l’encombrement n’est pas un souci, vous voulez vraiment faire plaisir à quelqu’un : offrez un instrument magnifique, un télescope 203 mm .
Les oculaires sont définis par un nombre exprimé en mm et par une lettre.
Le nombre exprime la focale et la lettre la construction optique de l’oculaire.
Pour simplifier le discours, plus le chiffre est élevé et moins le grossissement sera grand, en effet, pour obtenir le grossissement, il faut diviser la longueur focale du télescope par celle de l’oculaire.
Les oculaires donnant un faible grossissement donneront en revanche davantage de champ visuel et une image plus lumineuse.
Il faudra donc utiliser les faibles grossissements pour se positionner, se repérer et utiliser un fort grossissement pour aller à la rencontre d’un détail, pour affiner son exploration.
Pour l’astronome amateur, il faut se souvenir d’une chose, les planètes et autres étoiles ou galaxies sont des objets immenses.
Vouloir grossir absolument ne vous donnera que peu de satisfaction car ces objets immenses sont tellement lointains que les grossissements accessibles en astronomie amateur ne changeront pas significativement la donne.
Il faut comprendre que votre but sera de récolter beaucoup de lumière avec un champ visuel large, ce qui oriente naturellement vers les oculaires à faibles grossissements . Généralement, les instruments que nous proposons sur le site ont un équipement qui vous permettra de comprendre ces notions en les testant, dans la réalité, quoi de mieux.
Cela vous permettra par la suite, de compléter votre équipement, selon vos besoins et votre pratique.
1.5 Support des instruments : la monture
Nous pouvons distinguer deux grands types de montures pour supporter les instruments d’astronomie.
La monture est elle-même installée au sommet d’un trépied en aluminium, ce qui assure stabilité à l’ensemble qui peut être monté à la hauteur d’un adulte pour le confort.
Montures : Azimutale - Equatoriale
Les télescopes sont livrés avec un trépied et une monture robuste, qui placent l’oculaire à la hauteur de l’œil en fonction du réglage de la hauteur du trépied.
La monture la plus simple à utiliser est l’azimutale : sur le site les instruments avec ce type de monture reçoivent une monture azimutale dite en U. Elle autorise un mouvement droite-gauche et haut-bas.
Elle va très bien pour les observations terrestres et les observations du ciel rapide, ainsi que pour le ² saute-étoiles ² , c’est à dire passer d’un astre à l’autre immédiatement.
Spécialement conçue pour l’astronomie, la monture équatoriale est très efficace et appréciée par ceux qui veulent davantage de précision et ceux qui veulent prolonger les observations.
Elle permet de suivre le mouvement des astres au moyen d’un flexible de contrôle ou mieux, grâce à une motorisation que l’on ajoute et achète séparément.
C’est une monture à la mécanique relativement simple mais précise et robuste.
La plupart des montures équatoriales permettent de localiser les objets du ciel par leurs coordonnées célestes, ascension droite (AD) et déclinaison (DEC) .
Attention aux montures entièrement motorisée et électronique, certes elles offrent une prise en main qui semble simple, mais en réalité, il vous faudra aussi faire une initialisation et gare aux pannes qui pourraient rendre votre télescope complètement inopérant dans sa totalité.
Attention également à choisir un ensemble qui vous semble bien adapté aux dimensions du tube du télescope. En effet, un support trop léger n’apportera pas à votre engin la stabilité nécessaire aux bonnes conditions d’observation. Sur Astrovision, nous avons sélectionné des instruments bien dimensionnés.
Le trépied :
Les trépieds de nos instruments sont fabriqués avec 3 jambes articulées et réglables qui permettent de poser votre appareil même quand le terrain n’est pas plat.
Le trépied supporte le télescope, c’est son assise, il est donc important qu’il soit bien stable pour éviter qu’en donnant des petits coups dans les jambes ou bien qu’en marchant à côté du télescope, des vibrations soient transmises et viennent perturber votre observation.
Lorsque vous travaillez à fort grossissement, cette notion sera importante.
1.6 Pour conclureChoisir un télescope est un compromis entre d’un côté la taille de l’instrument et de l’autre son côté pratique. Avec les plus grands instruments, vous aurez davantage de détails grâce à leur plus grande capacité à collecter la lumière mais les plus petits sont simples à manipuler et à ranger.
Quoiqu’il en soit, les instruments de nos sélections sont tous testés et éprouvés, ils ne vous décevront pas.
D’autre part, un télescope ou une lunette reste aussi un instrument évolutif sur lequel vous pourrez ajouter des oculaires de dimensions différentes pour d’autres résultats d’observations.
Vous voulez faire un cadeau à un jeune enfant et vous n’êtes pas certains que l’astronomie lui plaira, offrez-lui une lunette pour lui permettre de s’initier en douceur.
Vous voulez vous initier vraiment ou votre enfant semble bien accroché, lancez-vous sur un 114 mm .
Vous êtes sur de votre intérêt, l’encombrement n’est pas un souci, vous voulez vraiment faire plaisir à quelqu’un : offrez un instrument magnifique, un télescope 203 mm .
1.6 Pour conclure
Choisir un télescope est un compromis entre d’un côté la taille de l’instrument et de l’autre son côté pratique. Avec les plus grands instruments, vous aurez davantage de détails grâce à leur plus grande capacité à collecter la lumière mais les plus petits sont simples à manipuler et à ranger.
Quoiqu’il en soit, les instruments de nos sélections sont tous testés et éprouvés, ils ne vous décevront pas.
D’autre part, un télescope ou une lunette reste aussi un instrument évolutif sur lequel vous pourrez ajouter des oculaires de dimensions différentes pour d’autres résultats d’observations.
Vous voulez faire un cadeau à un jeune enfant et vous n’êtes pas certains que l’astronomie lui plaira, offrez-lui une lunette pour lui permettre de s’initier en douceur.
Vous voulez vous initier vraiment ou votre enfant semble bien accroché, lancez-vous sur un 114 mm .
Vous êtes sur de votre intérêt, l’encombrement n’est pas un souci, vous voulez vraiment faire plaisir à quelqu’un : offrez un instrument magnifique, un télescope 203 mm .
Quelques termes techniques
Le diamètre
Plus le diamètre de l'objectif ou du miroir est important, plus il permet de voir des détails.
La focale
Elle représente la distance entre l'objectif ou le miroir et le foyer. Elle permet de calculer le rapport d'ouverture d'un instrument.
Le rapport F/d (focale/distance)
Le rapport d'ouverture F/d se calcule en divisant la focale d'un instrument par le diamètre de son objectif ou de son miroir. S'il est inférieur à 10, alors l'instrument est lumineux et adapté à l'observation du ciel profond. S'il est supérieur à 10, il est plutôt adapté à l'observation planétaire.
Le grossissement maximum utile
Plus le grossissement d'un instrument est élevé et plus la luminosité se réduit, ainsi que le nombre de détails visibles. Le grossissement maximum utile est donc le meilleur compromis entre détails et grossissement. Il s'obtient en manipulant le diamètre de l'objectif ou du miroir par 2. pour un lunette de 60 mm, il est donc de 120 fois.
Le grossissement maximum réel
Il se calcule en divisant la focale de l'objectif par celle de l'oculaire. Il est donc de 35 fois pour une lunette de 700 mm de focale équipée d'un oculaire de 20 mm de focale (700/20=35). Plus il est fort, plus la luminosité est réduite. L'oculaire doit donc être choisi en fonction des observations et des conditions atmosphériques. Attention à la course du grossissement : mieux vaut une petite image nette qu'une grande image floue !
La magnitude limite accessible
C'est la valeur qui caractérise l'éclat d'un astre. Plus cet astre est pâle, plus le chiffre de sa magnitude est grand. L'oeil nu permet de discerner jusqu'à la magnitude 5 ; une lunette de 60 mm, la magnitude 11 ; un télescope de 200 mm, la magnitude 13,6 ; le télescope spatial Hubble... la magnitude 30 !
Le trépied
Cet élément doit être suffisamment lourd et rigide pour supporter l'instrument, en évitant de transmettre des vibrations gênantes pour l'observation.
La monture
La Terre fait un tour sur elle-même en 24 heures, entraînant le défilement de la voûte céleste. Observer avec un grossissement de 100 fois signifie donc que l'on multiplie par 100 ce mouvement apparent de la sphère céleste, rendant difficile le suivi de l'objet visé ! La monture permet de suivre plus facilement ce déplacement. Une monture azimutale permet d'orienter l'instrument verticalement et horizontalement, facilitant ainsi sa manipulation. Tandis que la monture équatoriale possède un axe supplémentaire permettant de suivre parfaitement le mouvement apparent du ciel, une fois l'instrument mis en station. Et la motorisation de celle-ci simplifie encore l'observation en faisant tourner l'instrument en même temps que l'objet pointé.
Plus le diamètre de l'objectif ou du miroir est important, plus il permet de voir des détails.
La focale
Elle représente la distance entre l'objectif ou le miroir et le foyer. Elle permet de calculer le rapport d'ouverture d'un instrument.
Le rapport F/d (focale/distance)
Le rapport d'ouverture F/d se calcule en divisant la focale d'un instrument par le diamètre de son objectif ou de son miroir. S'il est inférieur à 10, alors l'instrument est lumineux et adapté à l'observation du ciel profond. S'il est supérieur à 10, il est plutôt adapté à l'observation planétaire.
Le grossissement maximum utile
Plus le grossissement d'un instrument est élevé et plus la luminosité se réduit, ainsi que le nombre de détails visibles. Le grossissement maximum utile est donc le meilleur compromis entre détails et grossissement. Il s'obtient en manipulant le diamètre de l'objectif ou du miroir par 2. pour un lunette de 60 mm, il est donc de 120 fois.
Le grossissement maximum réel
Il se calcule en divisant la focale de l'objectif par celle de l'oculaire. Il est donc de 35 fois pour une lunette de 700 mm de focale équipée d'un oculaire de 20 mm de focale (700/20=35). Plus il est fort, plus la luminosité est réduite. L'oculaire doit donc être choisi en fonction des observations et des conditions atmosphériques. Attention à la course du grossissement : mieux vaut une petite image nette qu'une grande image floue !
La magnitude limite accessible
C'est la valeur qui caractérise l'éclat d'un astre. Plus cet astre est pâle, plus le chiffre de sa magnitude est grand. L'oeil nu permet de discerner jusqu'à la magnitude 5 ; une lunette de 60 mm, la magnitude 11 ; un télescope de 200 mm, la magnitude 13,6 ; le télescope spatial Hubble... la magnitude 30 !
Le trépied
Cet élément doit être suffisamment lourd et rigide pour supporter l'instrument, en évitant de transmettre des vibrations gênantes pour l'observation.
La monture
La Terre fait un tour sur elle-même en 24 heures, entraînant le défilement de la voûte céleste. Observer avec un grossissement de 100 fois signifie donc que l'on multiplie par 100 ce mouvement apparent de la sphère céleste, rendant difficile le suivi de l'objet visé ! La monture permet de suivre plus facilement ce déplacement. Une monture azimutale permet d'orienter l'instrument verticalement et horizontalement, facilitant ainsi sa manipulation. Tandis que la monture équatoriale possède un axe supplémentaire permettant de suivre parfaitement le mouvement apparent du ciel, une fois l'instrument mis en station. Et la motorisation de celle-ci simplifie encore l'observation en faisant tourner l'instrument en même temps que l'objet pointé.
- Copyright © 2019 - Astronomie-02100 -